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Un cas solide pour la robotique souple

30-03-2021

Tout le monde a déjà entendu parler de la robotique molle, qui consiste à fabriquer des robots à partir de matériaux souples, semblables à ceux que l'on trouve dans les organismes vivants, plutôt que de recourir à des composants électromécaniques rigides. La demande de robots mous augmente, de plus en plus en dehors des soins de santé, à mesure que la robotique est mise en œuvre dans le cadre de collaborations davantage centrées sur l'homme et dans des environnements moins isolés.

 

 

 

Dans de nombreux cas, ils sont fabriqués à partir de matériaux tels que des élastomères, des polymères et des composites spéciaux, qui en plus d'être très flexibles, possèdent des propriétés thermiques, électrostatiques, pneumatiques et de mémoire bien précises. Tout cela semble très simple, mais il n'en est rien : tous les composants – y compris les capteurs, les actionneurs et les circuits – doivent en effet être fabriqués à partir de matériaux souples. Le processus de conception et de fabrication est donc pour le moins complexe, et de nombreux fabricants de robots et de commandes de renom ont eu bien du fil à retordre à cause de cela. Différents procédés de fabrication (Shape Deposition Manufacturing (SDM), Smart Composite Microstructure (SCM), 3D Multimaterial Printing…) sont souvent utilisés pour façonner ces matériaux complexes.

 

 

Voilà pour la fabrication de robots mous... Mais où en est la robotique molle ? Et quelles applications industrielles verrons-nous bientôt apparaître dans les ateliers ? Outre Yaskawa, vous entendrez d'autres noms moins familiers dans ce segment (Soft Robotics, Exo Bionics, REwalk, Righthand Robotics). Le marché a été estimé à 1049 millions de dollars en 2020 et devrait progresser en suivant un taux annualisé de 40,5 %, pour finalement atteindre 6333 millions de dollars d'ici 2026.

 

La demande croissante pour ces applications industrielles de robots mous a été favorisée par le COVID-19 et la diminution constante de l'offre de main-d'œuvre au niveau mondial. Cette tendance est accentuée par le besoin accru de cobots capables d'effectuer des tâches plus précises, par la forte croissance du marché de la logistique où les opérations complexes de pick-and-place et d'emballage de produits alimentaires et fragiles sont de plus en plus nombreuses, mais aussi par des opérations de maintenance plus complexes et/ou des tâches d'assemblage lourdes, comme dans l'industrie automobile (Audi, Toyota).

 

 

Le potentiel de croissance est actuellement le plus important dans les pays de l'APAC. Selon Sarcos Robotics, la main-d'œuvre représente 50 à 70 % des coûts d'entreposage. Le commerce électronique et la logistique cherchent des moyens d'optimiser la main-d'œuvre grâce à des interfaces homme-machine et des exosquelettes spéciaux.

 

Selon Mordor Intelligence, seul un nombre limité d'acteurs se partagent actuellement ce marché concurrentiel. Mais le potentiel de la robotique molle n'a manifestement pas encore dit son dernier mot.

 

 

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